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Anne-Laure OLLIET - Question au Président relative à la MDPH et à la démographie médicale

SESSION DE L’ASSEMBLÉE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE L’AIN

LUNDI 4 JUILLET 2022


QUESTION À MR LE PRÉSIDENT DE ANNE-LAURE OLLIET

RELATIVE À LA MDPH ET A LA DEMOGRAPHIE MEDICALE


Monsieur le Président, Mes chers collègues,


Derrière le délai moyen de traitement de 4 mois des dossiers MDPH, il y a des personnes en situation de handicap dont les pièces administratives deviennent caduques tant le délai de traitement a été long, des enfants ayant besoin d’un accompagnement d’une AESH en classe mais ne recevant la notification d’accord que 6 mois après la rentrée… Ces situations, elles sont la réalité des habitants de l’Ain en situation de handicap ; ces histoires de vie nous sont racontées régulièrement par les habitants de nos cantons.


Face à cette situation, certains départements ont pris le taureau par les cornes. En Guadeloupe, constatant 8000 dossiers en attente il y a 6 mois, son Président a décidé de mettre en place un plan de crise. La mobilisation générale a permis en l’espace de 4 mois de diviser par 30 le nombre de dossiers en attente. Pour atteindre ce résultat, la collectivité a multiplié par 2 les équipes de la MDPH passant de 45 ETP à 95 et augmentant ainsi les équipes pluridisciplinaires en charge de l’évaluation des dossiers, mais aussi les équipes en charge de l’accueil pour accompagner, recevoir et renseigner la population. Voilà une manière de réduire drastiquement les délais de traitement restés trop élevés.


Rappelons, avant toute chose, que la priorité des personnes en situation de handicap, c’est de pouvoir accéder à leurs droits. C’est pourquoi nous souhaitons la mobilisation de tous les moyens nécessaires pour atteindre un délai d’attente de traitement des dossiers inférieur à deux mois.


Du médico-social au médical : un centre départemental de santé a été créé et 10 postes de médecin ont été ouverts au recrutement. Où en est-on ?


Toujours dans le domaine de la santé, le manque de médecins vous a conduit à installer des cabines de télémédecine dont une à Saint-Julien-sur-Reyssouze. On nous dit, aujourd’hui, que son avenir serait remis en cause en raison de la faible fréquentation et certaines communes ont même dénoncé la convention de fonctionnement. La localisation de cet outil semble avoir un rôle majeur dans sa réussite. Monsieur le Président, nous souhaiterions être destinataires d’un bilan détaillé des fréquentations, de l’utilisation, des coûts de ces cabines afin de pouvoir en évaluer la portée.

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